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Date de création : 20.05.2010
Dernière mise à jour : 22.07.2010
3 articles


"Elle, ma cible"

Publié le 26/05/2010 à 17:58 par minzy
"Elle, ma cible"

Coucouu, alors voilà, une de mes nouvelles, c'est une fanfiction de Tara Duncan.

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"Elle, ma cible"

J’adore mon métier, retrouver des tueurs et sauver des vies, c’est presque inné en moi, je suis totalement dépendante à l’adrenaline, c’est si excitant de se retrouver face à un meurtrier que l’on doit arrêter, et de ne pas savoir comment l’arrêter. C’est ma méthode, improviser, et ça marche à tous les coups.

 Ce jour-là, j’étais à Travia en mission spéciale, pour l’ambassade d’Omois,. Trois personnes avaient déjà été ses victimes. Je devais tout faire pour éviter que cela se reproduise, encore une fois. C’était la tombée de la nuit, il faisait sombre, mais le marché de Travia était encore bondé, et actif. Sous l’ordre du roi Bear et de la reine Titania, tout les transmitus avaient été bloqués pour je ne sais quelle raison, ce qui ne me facilitait pas la tache.

Ma cible, je venais de la repérer, c’était elle, la fine silhouette aux cheveux noirs, juste devant moi.

Je pouvais enfin commencer à la traquer. Ce qu’elle ne savait pas, c’était que plus elle s’éloignait de la foule, plus mon piège se refermait sur elle.

Cependant, la capture serait difficile : elle avait déjà échappé à tous les thugs de la garde impériale d’Omois. Elle s’était littéralement volatilisée en une seconde, grâce à un de ses nouveaux transmitus, qui ne necessitait pas l’activation de la magie. Un pur chef-d’œuvre, qui venait tout juste de sortir sur le marché. Elle avait dû s’en procurer d’autres. Je ne devais pas éveiller ses soupçons, sinon, elle partirait… loin d’ici.

Je sortai de mes pensées pour la suivre, elle était en train de m’échapper. Je me faufilai à travers la foule comme si j’étais poursuivie, alors que c’était moi qui la poursuivait.

Mais elle courait. Elle courait vite, de plus en plus vite.

On aurait dit qu’elle fuyait quelque chose… ou qu’elle cherchait quelque chose. 

Je devais, moi aussi, accélérer le pas, si je ne voulais pas la perdre de vue.

Et puis zut ! Tant pis pour la discrétion, après tout, je n’étais pas une voleuse patentée. De toute façon, elle était bien trop occupée à courir, et à regarder à droite, et à gauche pour faire attention à moi. C’était ça ou rien.

Je pensais avoir eu raison en choisissant « ça ». Oui, c’était sûr, j’avais fait le bon choix… De toute façon, il n’y en avait pas d’autre à faire.

J’accélérai soudainement, pour aller à une vitesse sur-humaine.

Après mon passage, j’entendis des cris venant de tous les côtés.

-        Ahh, mais faites attention ! au moins une dizaine de fois.

-        Excusez-moi ! répondis-je, un peu génée d’avoir dérangée tout le monde. 

Aussi, c’est la tête tournée que je ne vis pas la vielle femme, qui me barrait la route, en comptant ses crédits-muts d’argent.

Lorsque je la vis, béante, devant moi, il était trop tard…

Son cri strident raisonna jusqu’à même ma tête.

Après mon passage, elle n’avait plus de crédits muts, ni de lunettes d’ailleurs.

Tout était tombé par terre, et sans attendre, des dizaines de personnes avaient déjà tout ramassé, et étaient repartis avec, discrètement. La malheureuse ayant perdue ses lunettes, n’avait donc pas vu, les dizaines de personnes en question, voler son argent, et croyait qu’il se trouvait toujours par terre. Si personne ne lui avait dit, elle aurait passé toute la journée à chercher ses crédits-muts d’argents, et ses lunettes.

Quoi qu’il en soit, je continuais toujours ma course. Je n’avais pas le temps de lui venir en aide, sinon, un autre humain risquait de mourir. J’avais déjà laissé à ma cible une seconde d’inatention, c’était bien trop.

Je gagnais du terrain, cette fois-ci, elle ne pourrait pas m’échapper. Elle tourna d’un coup sec dans une petite ruelle, et j’aperçus à mon grand désespoir, un bras dépasser de la couverture qu’elle tenait. Au fur et à mesure que les secondes passaient, la mission se compliquait. Je ralentis mes pas, pour bientôt les stopper. Je me tins contre le mur de la ruelle où elle avait tourné. Je glissai alors ma tête contre la paroie du mur, pour apercevoir le long de la ruelle. Elle était sans issue. Mais, si ma cible était encore en possession de nouveaux transmitus, elle pouvait m’échapper. Un glapissement étouffé parvint à mes oreilles, je devais agir. Mon regard descendit brusquement vers elle, je ne pouvais pas m’attarder sur des suppositions. La pression, au cours d’une mission, n’avait jamais été aussi forte, et mon cœur accélérait sa cadence en faisant raisonner ses batements dans tout mon corps : je ne savais toujours pas quoi faire. Si j’intervenais trop vite, elle partirait, avec sa nouvelle victime, mais si je n’intervenais pas assez vite, elle mordrait sa nouvelle victime. L’un n’empêchait pas l’autre, certes. Il ne restait plus que le juste milieu, tout de suite.

Je sortai de ma cachette pour me retrouver enfin face à elle, sans trop savoir quoi faire. Elle me regarda avec ses yeux de chat sanguinaire. La scène était horrifiante : elle avait entre ses griffes une adolescente, qui ne devait pas dépasser les quinze ans, à l’air terrifiée. Les crocs de la vampyr face à elle, lui avaient légèrement écorché la gorge, mais heureusement, pas assez, pour que le poison ne la contamine. On pouvait apercevoir une goutte de sang glisser sur son coup. La vampyr me montra un sourire machiavélique. On aurait dit qu’elle savait que je la suivais : elle me tendait un piège, dans lequel je venais bêtement de tomber. Je devais réagir, ou cette fois, cela me serait fatal. La vampyr leva son emprise de sa nouvelle victime potentielle, comme si ma présence la dérangeait. A vrai dire, à cet instant précis, je me serais volontié enfuie en courant. Non, je ne pouvais pas. Quoi qu’il en soit, l’adolescente ne pouvait pas s’échapper, elle était à moitié assomée, et elle ne voulait pas risquer de se faire croquer en passant un peu trop près de la vampyr.

Je dégainai mon arc dans la précitation. Je n’avais pas peur, je ne devais pas avoir peur. J’armai mon arc d’une unique flèche d’argent, je tournai alors mon regard vers la vampyr, et je la visai de ma pointe acérée.

-        Viens, je t’attends ! murmurai-je, sans la lacher des yeux une seconde.

Elle me regarda attentivement, comme si rien ne se passait comme elle l’avait prévu.

Elle ouvrit la bouche pour se défendre.

Ma main accrochée à la corde de l’arc, s’étirait un peu plus à chaque seconde.

Elle referma la bouche.

Etrangement, elle me sourit. Enfin, elle me montra ses crocs. Elle avait l’air heureuse, et je ne comprenais pas pourquoi. Soudain, je sentis un souffle sur mon coup. Je venais de comprendre pourquoi la vampyr ricannait bêtement.

Le chasseur se faisait chasser.

Cette fois, l’adrénaline montait, pour de vrai. Je n’osais pas me retourner, car si je le faisais, la chose derriere moi, m’attaquerait sûrement, et je n’avais pas envie de finir comme ça, ou du moins, pas encore. Son souffle me glaçait le coup. Je sentis une chose m’effleurer, c’était des crocs.

D’accord.

Je ne pouvais pas m’échapper, je ne pouvais pas tirer sur la vampyr, sous peine de mourir en quelques secondes, mais je pouvais incanter. Je n’avais pas d’autre choix, je devais essayer, j’abaissai mon arc, et j’activai ma magie en moins de deux secondes.

- Par le somnolus, que tu t’endormes à jamais, et que seul mon cri puisse te réveiller, essayai-je.

Je fermai les paupières, et je les serrai très fort, en priant pour que cela fonctionne. Une seconde passa, j’aurais dit que cela faisait plus d’une minute pourtant, c’était interminable. La deuxième seconde passée, j’entendis un énorme « Pooouuuff » assourdissant. J’ouvris doucement les yeux, et j’aperçus la vampyr face à moi, qui avait tout à coup perdu son sourire machiavélique et narquois.

Elle avait la bouche ouverte.

Je déglutis bruyamment. Je venais apparemment de toucher un point sensible. Les yeux de la rénégate se détournèrent du corps inerte derriere moi, pour se poser sur moi, sur mon coup plus précisemment. Je ne pouvais pas incanter à nouveau, elle n’attendait que ça pour me sauter dessus. Je désactivai ma magie tout en armant mon arc. Nous étions face à face, dans une ruelle affreusement sombre, sans issue possible, avec une adolescente, apparemment aux couleurs du Lancovit, qui était pratiquement inconsciente, et derriere moi un corps inerte, dont je ne connaissais toujours pas le possesseur. J’étais face à une vampyr qui voulait se vanger. Un seul faux pas, et s’en était finit. Un seul mot, et sa furie éclaterait. Je ne pouvais pas risquer de m’enfuir, de un, elle me rattraperait et me tuerait, et de deux, elle tuerait aussi la sortcelière du Lancovit.

Là, on pouvait dire que j’avais peur, ou du moins, un petit peu. Cependant, une chose m’empéchait de lui envoyer une flèche dans le cœur : la pitié.

Elle sortit ses crocs.

J’avais une crampe sur la main à force de tendre mon arc, je ne pouvais plus tenir. La douleur me fit hurler, et la flèche partit toute seule. Oups, j’avais encore fait une petite erreur.

La vampyr hurla, d’un cri strident, qui me transperça les timpans. Je ne devais pas la tuer, je devais la ramener vivante, c’était les ordres que j’avais reçus de l’Impérator d’Omois. Mais si je lui appliquais un réparus, elle ne me suivrait pas, bien au contraire. Je ne pouvais pas la laisser agoniser. Je n’avais pas d’autre choix que de l’ensorceler.

-        Par le somnolus, que tu t’endormes à jamais, et que seul mon cri puisse te réveiller, incantai-je à nouveau. 

 Ce que j’avais oublié, et qui me revint très vite à la mémoire, c’est que j’avais prononçé exactement la même formule à la chose derriere moi. Jusqu’au là, aucun problème, sauf que je venais justement de crier. Là, on pouvait dire que la mission se compliquait. Il ne fallait pas crier, surtout ne pas crier ! Parce que, une personne qui voulait vous tuer, ça passait encore, mais deux à la fois, ça ne serait pas possible. Je devais rester calme. Je me retournais petit à petit pour voir quelle était la chose qui me voulait du mal. J’aperçus une fine silhouette totalement immobile.

Un vampyr, c’était un vampyr, encore un vampyr !

Je dégainai à nouveau mon arc et l’armai d’une nouvelle flèche d’argent.

Il me montra ses canines.

J’étirai la corde de mon arc un peu plus.

Je n’avais pas le droit de le tuer, cependant, si il m’attaquait, ce serait de la légitime défense. J’attendais patiemment qu’il se décide à me sauter dessus. Après plus de cinq minutes de face à face interminable, il se décida enfin. Il ne prononça aucune parole, il se jeta littéralement sur moi, peut-être un peu plus vite que ce que je n’aurais pensé. En fait, beaucoup plus vite que ce qu’il n’aurait dû. Nous étions tous les deux par terre, et il prenait le dessus. Mon arc avait été propulsé à plus de deux mètres de moi, je ne pouvais donc pas l’atteindre. Par précaution, il avait mis sa main sur ma bouche, je ne pouvais donc pas incanter non plus.

Je ne pouvais pas me défendre, je ne pouvais rien faire.

Il s’apprétait à me mordre, et j’étais totalement impuissante. Je bougeais dans tous les sens, comme une t’sil venant d’éclore et cherchant à sortir du corps où elle se trouvait, mais rien à faire, il devait faire trois fois mon poid. Soudain, il relâcha la pression de ses doigts sur ma bouche pour glisser juste à côté de moi, et s’évanouïr. Je fus encore plus surprise que lui, mais je ne devais pas crier. Je courus à mon arc, et je l’armai dans l’immédiat, en moins de deux secondes. Je pointais désespéremment ma nouvelle flèche d’argent vers le corps inerte du vampyr. Il ne faisait pas semblant, il était vraiment tombé en syncope. J’avais la respiration haletante, et la peur au ventre. C’était ça que j’aimais dans mon métier. L’adrénaline qui montait, ne pas savoir quoi faire, et être face au danger, c’était juste, wahou !

-        Merci, murmura une petite voix à côté de moi.

Je sursautai, et pointai le bout de ma flèche vers elle.

-        N’ais pas peur, je suis de ton côté, c’est même moi qui l’ai assomé. Et merci de m’avoir sauvé ! répéta-t-elle encore une fois.

C’était la sortcelière du Lancovit, elle s’était reprise en main et m’avait sauvé à son tour. J’abaissai alors mon arc, en faisant sortir toute l’anxiété qui me rongeait.

-        Derien, merci à toi. Il faut que tu partes, tant qu’il en est encore temps ! lui consaillais-je.

Elle me sourit narquoisement comme si elle me cachait quelque chose d’important. Elle partit brusquement, en me bousculant, et sans même dire aurevoir. Puis, elle courut vite, très vite. Elle s’enfuyait. Et bien tant pis, qu’elle parte, j’avais assez de problèmes comme ça. Maintenant, la question se posait : comment ramener deux vampyrs buveurs de sang humain à moitié mort, avec l’un des deux qui saignait à flots, à Omois, en passant inaperçu ? Il fallait à tout prix éviter le marché de Travia, et tous les lieux fréquentés, ça c’était certain.

J’activai ma magie.

-        Par le levitus, que les vampyrs volent, et que je les contrôle, ordonnai-je pour faciliter le transport d’un sacré poids.

Oups, ce ne sont pas mes deux vampyrs BSH qui se mirent à flotter, mais tout les vampyrs de Travia. J’allais avoir mal au dos demain matin, très mal au dos.

J’incantai une dernière fois, et tous retombèrent au sol, sans que personne n’eut vraiment tout compris. J’avais prononçé une mauvaise formule, il n’y avait plus qu’à essayer autre chose à nouveau.

-        Par le levitus, que les vampyrs devant moi s’envolent, et que je les contrôlent, essayai-je.

Je levai les yeux en l’air, et oui, ça avait marché. Il ne restait plus qu’à traverser toute la ville, arriver au Château Vivant, et prendre les portes de transfert pour Omois, toujours innaperçus, bien sûr. C’est vrai qu’avec deux vampyrs à moitié morts, flottant derriere soit, on peut très facilement passer innaperçu. Il fallait trouver une autre solution. J’avais besoin du même transmitus qu’avait utilisé la vampyr pour échapper au thugs de la garde impériale d’Omois, un de ceux qui ne necessitait pas l’activation de la magie. Peut-être qu’il lui en restait un, en tout cas, je l’espérais très fort.

Je la déposai à terre, et je commençai à fouiller ses poches. Je ne voyais pas beaucoup, la ruelle était sombre, et le sang qui coulait n’arrangeait pas les choses. Je cherchais désespéremment la chose qui me sauverait. Je trouvai toutes sortes de choses comme des couteaux, du poison, et des tubes remplit de sang, comme si elle faisait ses réserves personnelles, mais pas de transmitus.

Je cherchais encore, il fallait que j’en trouve, ne serait-ce qu’un seul.

Après trente minutes de recherche acharnée, j’acceptai enfin la possibilité qu’elle n’en avait plus. La sortcelière du Lancovit lui avait peut-être volé, après tout, je ne la connaissais pas, et elle s’était enfuit si vite. Je devais laisser les corps ici, et aller acheter un transmitus qui ne nécessitait pas l’activation de la magie. Je posai les deux vampyrs à terre, et, après les avoir dissimulés sous une couverture aussi noire que la ruelle, je partis.

Je revins une vingtaine de minutes plus tard avec un transmitus.

Enfin, la mission allait s’achever.

Je m’engageai dans la ruelle, et j’aperçus deux personnes parler à côté des corps des deux vampyrs, qui n’étaient plus cachés sous la couverture que j’avais déposé, mais à l’air libre.

-        Qu’est-ce qu’on fait d’eux ? demanda l’un.

-        Je ne sais pas, mais il faut se dépécher, elle va revenir, répondit une voix féminine.

Je ne comprenais vraiment plus rien. Et pour bien faire, je ne savais pas trop pourquoi, je me sentis tout à coup déséquilibrée. A peine eus-je le temps de m’en rendre compte, que j’étais déjà par terre. Oups ! Heureusement, ils ne m’avaient pas vu, je me collai le plus possible au mur, pour me fondre dans le décors.

-        J’entends du bruit, partons ! reprit le premier.

-        On doit les ramener ! Si on échoue, il nous tuera ! dit la femme.

Je sortis mon arc, prête à me défendre… ou à les attaquer.

-        C’est vrai, mais si elle revient avant, nous…

J’avais armé mon arc d’une nouvelle flèche, et en deux secondes, le coup était partis. Il s’écroula par terre sans jamais terminer sa phrase. La femme regardait tout autour d’elle, elle cherchait l’agresseur : moi. Tant elle respirait fort, j’entendais le rythme irrégulier de son souffle. Nous avions au moins un point commun à ce moment là, nous étions toute les deux effrayées. J’aperçus une forme rougeatre à la place de son visage, un masque : c’était des sangraves. Ils devaient sûrement chercher des nouvelles recrues. Elle attrapa l’homme qui gisait par terre, et le traîna dans la sombre ruelle. Je me collai encore plus au mur pour qu’elle ne perçoive pas ma présence. Je la vis passer sous mes yeux, portant le corps de l’homme qui l’acompagnait. Elle ne fit pas attention à moi, et continua sa route, en s’éloignant de la ruelle.

Je m’avançai alors, vers les deux corps inerte.

Je mis ma main en contact avec celle des deux rénégats, et je jetai le transmitus à terre. En quelques secondes, je me matérialisai avec les vampyrs dans ma suite, à Omois. Ce n’était pas vraiment l’endroit auquel je pensais, mais comparé à Travia, c’était quand même un peu plus proche de mon objectif.

-        Par le levitus, que les vampyrs devant moi s’envolent, et que je les contrôlent, dis-je pour la deuxième fois.

Et, en un instant, les deux vampyrs se mirent à voler derriere moi. C’était l’Impérator Sandor T’al Barmi Ab March Ab Brevis qui m’avait envoyé en mission. Je devais lui parler.

En moins de dix minutes, je l’avais enfin trouvé.

-        Deux ? demanda-t-il en me voyant arriver vers lui.

-        Oui, il y a eu quelques… complications, Votre Majesté Impériale, répondis-je.

-        Son sang coule, emmène la voir le Chaman le plus proche, fait vite ! ordonna-t-il.

-        Oui, Votre Majesté Impériale, balbutiai-je.

Je courus au Chaman le plus proche, avec deux corps flottant derriere moi. Une fois arrivée, le Chaman la prit en charge immédiatement. A peine deux heures plus tard, elle était déjà guerrie, mais toujours en syncope. Sur ordre de l’Impérator, je fit venir les Brigades Noires, et je réveillai les deux vampyrs, qui avaient été enfermés, pour notre bien à tous. Les Brigades Noires emmenèrent les deux rénégats, pour les enfermer dans une nouvelle prison spécialement adaptée pour les vampyr buveur de sang humain. L’Impérator me demanda un rapport de mission, que fis en moins d’une demi-heure, avant de le lui rendre. Il avait l’air satisfait, c’était un bon point pour moi.

Le lendemain, il me convoqua.

Je ne savais pas pourquoi, sûrement une nouvelle mission. Je n’avais même pas eu le temps de me reposer, mon dos me faisait affreusement souffrir, parce que soulever une ville de vampyrs entière, c’était… épuisant. J’enfilai mes habits, et j’allai voir l’Impérator, qui m’avait bien précisé que je ne devait pas être en retard.

-        Bonjour Votre Majesté Impériale, balbutiai-je

-        Bonjour, j’ai absolument besoin de toi, un autre vampyr buveur de sang humain a été localisé, tu dois le trouver et le ramener aux Brigades Noires, me confia-t-il.

Il me raconta tout l’enjeu de la mission, le nombre de victimes que le vampyrs en question avait causé, enfin, tout ce qu’il me racontait habituellement lors du commencement d’une nouvelle mission.

C’était comme ça, que j’avais débuté une très grande carrière d’elfe violette.

C’était une mission, parmis toutes les autres, que je n’oublierais jamais.  

 

 

Alors, vous en pensez quoi?

HACA ♥